Lors de cet atelier nous expérimenterons les méthodes des ateliers THX, en imaginant des fictions spéculatives pour la résistance. Nous nourrirons nos imaginaires des instruments apportés lors de l’atelier OSINT et travaillerons oralement à imaginer des synopsis démilitaires.
La démilitarisation, voici une proposition qui semble oubliée, dans le discours propagandiste ambiant.
Nous vous invitons à nous asseoir ensemble pour imaginer des fictions démilitarisées, à la suite de l’atelier OSINT de Jeudi nous réévaluerons la méthode des Ateliers THX pour transformer les prédictions qui nous engluent pour imaginer et retourner la situation sur elle-même et ouvrir des espaces agissants.
L’atelier de quelques heures est une introduction à une manière de travailler ensemble qui sera pratiquée lors des résidences THX, dont les principes tiennent en peu de mots: fiction spéculative pour la résistance, nous invitant à se pencher sur les possibles, les développer, dépasser l’imaginable en restant en contact avec l’ici et le maintenant. Les recueils de nouvelles publiées à ce jour sont disponibles dans la plupart des villes francophones et pas que https://thx.zoethical.org
Cool !
ça va être centré sur l’OSINT ou pas?
Pas d’évocation de carte? atelier orale ou écrit?
Pour le programme papier je peux résumer comme ça? :
“Lors de cet atelier nous expérimenterons les méthodes des ateliers THX, en imaginant des fictions spéculatives pour la résistance. Et si les pratiques d’OSINT pouvaient démilitariser le monde ?”
Je crois que plutôt ça va découler de ce que l’on va avancer pendant l’atelier de OSINT, du coup cela va dépendre beaucoup de ce que nous y ferons/de qui sera là avec quelles variété d’approches et de connaissances techniques ou non.
Cette formulation me dérange un peu, je ne crois pas que les pratiques d’OSINT ont une telle capacité, elles permettent juste de sortir des infos, mais des infos on en a plein (Snowden leaks entre autres mais pas que), ce n’est pas de les avoir qui change quoi que ce soit, il faut d’abord et avant tout une organisation humaine pour activer les choses. C’est selon moi une des raisons pour lesquelles nous avons choisi la fiction spéculative. Penser que l’OSINT en soi change les choses c’est un peu technosolutionniste finalement. Je préfère l’envisager comme un moyen de la fiction.
Du coup que pense tu de ceci:
“Lors de cet atelier nous expérimenterons les méthodes des ateliers THX, en imaginant des fictions spéculatives pour la résistance. Nous nourrirons nos imaginaires des instruments apportés lors de l’atelier OSINT de la veille, et travaillerons oralement à imaginer des synopsis démilitaires.”
oui tu as raison
par contre l’atelier d’OSINT c’est pas la veille mais la meme journée
Lors de cet atelier nous expérimenterons les méthodes des ateliers THX, en imaginant des fictions spéculatives pour la résistance. Nous nourrirons nos imaginaires des instruments apportés lors de l’atelier OSINT et travaillerons oralement à imaginer des synopsis démilitaires.
oui bonne idée.
J’ai l’impression qu’on sera plus à l’aise pour les deux ateliers du jeudi à zk.
Pour un lancement de livre clairement c’est mieux le soir à la librairie. Mais là les ateliers en journée c’est obligatoirement dans la salle arrière qui est le salon collectif. J’ai un peu de gène à occuper leur espace co alors qu’on a 16 000 mètre carré à zk. vous en pensez quoi ?
Oui fais comme tu le sens, on est bien à ZK c’est sur, mais demande aussi à Par Chemins ce qu’ils préfèrent peut-être que eux veulent héberger l’ensemble. Bref pour moi tout va, il faut juste avertir Hans mais je ne crois pas que ce soit un pb.
Cet atelier + lancement du lendemain serait une bonne occasion pour fixer et diffuser une date pour la résidence thx du tome 2, non?
en août?
à bxl? pays basque? marseille?
Dinamita Cerebral, Colección de cuentos anarquistas, L’Anomia, 2015
Ventes d’armes, une honte française, Aymeric Elluin et Sébastien Fontenelle, Le Passager Clandestin, 2021
El Reparto de Africa, De la Conferencia de Berlin a los conflictos actuales, Roberto Ceamanos, Casa Africa (Catarata), 2024
Moisson de crânes, textes pour le Rwanda, Abdourahman Waberi, 1001 Nuits, 2024
Palestine, un peuple qui ne veut pas mourir, Alain Gresh, Les liens qui libèrent, 2024
La Désobéissance civile des réfractaires non-vioents à la guerre d’Algérie, Désobéissances libertaires (les Éditions libertaires), 2017
POUR en finir AVEC le jugement de DIEU, Antonin Artaud, ALLIA, 2024
Archéologie de la violence, La guerre dans les sociétés primitives, Pierre Clastres, Mikros, 1977
OSINT
Marty tombe sur un post sur Mastodon d’appel à contribution en OSINT sur violence policière. La personne monte une base de données : https://violencepoliciere.net/.
Un certain nombre de questions sur comment classer les choses en fonction des types d’informations que l’on peut trouver en ligne. Violences policières choisit de ne relayer que des signalements qui seraient absolument justifiés, pas nécessairement ceux ou la justification légale est ambigüe.
Le fait de regarder autant d’images de violences policières te rend un peu insensible, mais lorsque tu es à nouveau confrontæ à la violence sur le terrain tu as l’impression d’être inutile. Si tu as peu de prise sur le monde le sentiment d’impuissance est terrible. Dans le cas de violences policières le but est l’accumulation de données pour appuyer des cas, mais la situation humaine n’est pas vraiment pensée.
S’al n’y a pas le mouvement social, la prise de conscience collective ou une forme de capacité d’agir, l’accumulation de données est un travail de Sisyphe qui ne semble infini, et parfois inutile. Par exemple on peut questionner la pertinence d’écrits comme ceux de David Dufresne dans un contexte de formation d’imaginaires militants.
la seul dénonciation de l’OSINT peut mettre dans un état d’empêchement, d’imputience.
Comment expliquer qu’un Dufresne aie autant de visibilité alors qu’il enferme autant dans un imaginaire violent ? => la croyance dans le pouvoir de l’accumulation de données.
On crée une routine de travail chaque matin en se levant on regarde s’al n’y a pas de violence policiére à signaler, al y a une certaine satisfaction à le faire, et une forme de récompense sociale lorsque le signalement est pris en compte par un certain nombre de retweets.
Sa notoriété tient aussi à un positionnement entre un travail d’auteur et un sujet de violences sociales et politiques.
C’est important de sortir de la figure centrale du soldat.
Ce qui sort de Sainte-Soline, du Rojava, des zapatistes revient systématiquement à l’exposition de la violence et in fine au pathos comme stratégie de lutte par la visibilité, pour l’engagement. Cela participe aussi de la stratégie du choc du capitalisme de nous faire voir ces images démesurées, ultraviolentes inadmissibles.
Y aurait-al une stratégie qui consisterait à dégager les personnes opprimées de cette violence à laquelle elles sont confrontées ? Pour Stengers et Pignare, Starhawk propose des stratégies de reprise de contrôle, de sortie de la sidération (ex: désorceler la finance).
La difficulté est à la fois rendre explicite l’ampleur de cette violence tout en protégeant …
Nnedi Okorafor raconte des situations de violences en Afrique auxquelles on peut s’identifier dans des prophéties et un environnement de sorcellerie, dans un contexte colonial. Le tout dans une démarche de dépassement et de résolution.
→ Qui a peur de la mort ?
→ Spider the artist
Utiliser un vocabulaire différent, un vocabulaire non militarisé pour nos fictions. L’engagement comme démarche ou élément fondamental de tout processus politique. La lutte n’est pas un concept militaire. Ursula Le Guin dans les Dépossédés n’exclut pas la lutte interne des enjeux d’organisation anarchistes.
Commme dans le conflit n’est pas une agression de Sarah Schulmann, on cherche à construire des récits de lutte qui ne se basent pas sur les armes, la logique génocidaire.
Que faire de la question des armes lorsqu’øn y est confrontæ ?
Que faire des fascistes qui veulent exterminer le reste de la population ?
Plein d’exemples dans l’histoire révèlent l’enjeu des luttes armées face à la question autoritaire, de la non-violence face à la guerre.
Exemple récent des anarchistes ukrainianz de Solidarity Collective et leur slogan « Want peace? We’ll cover your back ». Retirer les armes déjà construites n’empêche pas d’en assembler d’autres.
Les équipements électroniques nécessitent 4x plus d’énergie au moment de leur fabrication qu’ils en utiliseront tout au long de leur cycle de vie. Al en est très sûrement de même pour les armes. Øn peut aussi nous opposer la question de l’emploi et de la lutte des classes face à la démilitarisation.
Vocabulaire
Démilitarisation du monde : En partant d’une critique du complexe militaro-industriel, la démarche s’étend au refus de l’armée, dans sa structure élargie y compris la carcéralité, l’organisation des consciences par la culture au sens général.
Terme militarisé
démilitarisé
violence policière
police
arrestation musclée
violence physique
percutant
influent
storytelling
propagande
engagement
dégagement
affrontement
lutte
résistance
impédance
Tirages OSINT
Premier tirage
Rôle
Carte
Agent
Quadrillage satellitaire
Contexte
Programme de recrutement de la DGSE
Événement
Installer une maison du peuple à la gare du Midi
Singe
Grâce à l’OSINT les armes sont capturées
Synopsis
Grâce à l’usage de satellites d’observation, les squatteurs découvrent un bâtiment inoccupé qu’als convoîtent pour installer une maison du Peuple à la gare du Midi. Lorsqu’als enquêtent pour l’ouverture, als découvrent des installations et des documents qui les amènent à surveiller les allées et venues autour du bâtiment toujours grâce aux accès satellitaires (notamment les images en temps réel de Copernicus). Als découvrent des opérations d’importation illégales d’armes françaises sur le territoire belge et dénoncent une opération clandestine de la DGSE pour y établir un centre de recrutement. Mais clandestine pour qui ? Apparemment les services secrets occidentaux préparent quelque chose…
Synopsis
Les services de renseignement extérieurs français et belge sont en phase de recrutement de plus en plus intense à cause de la répression et sont obligés de raccourcir jusqu’à fusionner la phase de séléction et la phase de formation de leurs agents. La surveillance de la frontière qui se matérialise en la gare du Midi du côté des embarquements de l’Eurostar sont devenus un endroit de collaboration, de formation et de sélection des services extérieurs.
Un groupe fasciste obtient une autorisation spéciale de faire circuler du frêt dur les rails de l’Eurostar.
un groupe antifasciste, no border et décolonial décide de concentrer ses forces OSINT en utilisant les potentialités du nouveau réseau Starlink pour désorganiser la gare du Midi et les lignes de l’Eurostar. Un camps de sans papiers est installé dans l’urgence avec toutes les personnes en attente retenues par Frontex dans la gare, pour leur venir en secours, l’intersquat installe des relais, qui se transforment en camps. Les étudiants pour la Palestine de l’ULB quittent l’université. C’est la naissance de la nouvelle maison du peuple à la gare du Midi. Elle prend possession des rails.
Synopsis
2034, la gare du Midi est un lieu fracturé. Le projet immobilier n’a jamais vu le jour, et les locaux vides depuis des décennies sont squattés par des centaines de personnes. Le Quick ayant fait faillite, s’est transformé en lieu de distrib alimentaire, le sushi shop en école des devoirs, le Delhaize en magasin gratuit et le Yves Rocher en informaticien.nes public. Des expulsions ont souvent lieu, mais les locaux restant vide se remplissent très vite. Les pouvoirs publics belges ont même pensé à détruire une énorme partie de la gare, mais c’est inenvisageable depuis qu’elle est aussi un point stratégique de transport de marchandise, en abscence de pétrole pour le commerce internnatiale en camion. Parallelement à ces lieu de résistance et de lutte dans les étages et les ex-magasin de la gare, la présence policière n’a était aussi accrue et coercitive dans les couloirs et sur les quai. Dans un délire xénophobe, frontex et la police fédérale harcèle les personnes racisées pour traquer les individu.es sans papiers européen. Mais une autre présence policière se fait beaucoup plus discète. La SGRS (Service général du renseignement et de la sécurité) essaye d’inflitrer les milieux activistes qui ont trouvé revuge dans les étages de la gare, particuliement deux collective : la BAF (Brigade Anti-Frontex) , réputé pour ses luttes autours de la gare, mais aussi plusieurs collectifs antimilitaire qui ont trouvé refuge dans la gare, et qui profite de la localisation. Par ce que c’est tellement pratique de pouvoir observer les trains militaires passer par sa fenêtre. Mais ces collectifs ont un coup d’avance. La moitié du service technique et des agent.es d’entretiens des locaux de la SGRS sont déjà des inflitrés depuis belle lurette. La dernière acquisition intercépté : l’accès à la surveillance satelite de l’état belge ^^
Synopsis
Le reseau AKI de la DGSE scrute toutes les cameras et les donnees de la gare du midi dans le but de recruter des sans-chez-soi. En effet, ce sont des informateurs de choix pour observer les details de la vie d un batiment d une grande ville lorsqu il est dans un angle mort. Lorsque la plus grande Maison du Peuple de Belgique s ouvre a cote des voies, les sans-chez-soi ne sont plus attires parce ce qu AKI et les agents de la DGSE a a leur proposer.Aki se rend alors compte de la vacuite de sa nature et opere alors de subtils et progressifs changements d azimuts qui vont avoir des consequences inattendues sur le marche mondial de l armemement.
Synopsis
Le quadrillage satellitaire détecte une activité sur tout le territoire européen en direction de la gare du Midi où une maison du peuple vient de s’installer. Il n’y a plus de gouvernement en Belgique mais la DGSE recrute des agents FRONTEX pour éliminer tous les nouveaux venus. Mais les personnes mobilisées derrière leurs ordis ont réussi à identifier la breach qui permet de faire sauter les sécurités des puces qui controlent les mitraillettes des soldats.
Synopsis
Lors d’un programme de recrutement de la DGSE, une contre-espionne secrètement affiliée à un groupe de l’OSINT qui exploite le quadrillage satellitaire se fait recruter pour infiltrer le projet d’installation d’une maison du peuple à la gare du Midi. Alors que le plan d’occupation est lancé et qu’il doit être contrecarré au tournant par les forces de l’ordre, en fait infoxiqu
é par la contre-agente une collaboration de groupe miliants grâce à l’OSINT les convois des forces de l’ordre, ce qui permet l’ouverture de l’occupation.
Synopsis
L’UE est dirigée par une majorité d’extrême-droite. Les mobilisations sociales s’enchaînent pour faire face aux contre-réformes antisociales et liberticides : des grèves gestionnaires prennent le contrôle des principaux nœuds de fret ferroviaires. Les cheminots votent l’occupation des centrales de fret en maison du peuple pour y coordonner la solidarité entre les Communes Libres, réseau internationaliste de quartiers revendiquant leur autonomie.
Confrontés à cet élan de coordination des mouvements sociaux, la commission européenne déploie en partenariat avec Starlink une technologie de brouillage satellitaire des protocoles de chiffrement. Les flux migratoires s’étant par ailleurs malgré tout accelérés, Frontex effectue régulièrement des rafles dans le centre-ville des capitales sous la bannière de l’opération « Chalut ». Ayant constaté la mise-en-place d’un corridor militaire sur l’axe Paris-Bruxelles, les électriciens organisent le sabotage par une surchage électrique des caténaires concernés.
En manque de personnel face à l’explosion du nombre des espaces à surveiller et afin de réprimer l’organisation de la solidarité, les agences de renseignement extérieur des États membres lancent des programmes de recrutements massifs. Une bande de fonctionnaires sociaux-démocrates débonnaires échaudés par la tournure des événements s’accordent pour y participer en agents doubles.
synopsis
“Aucun bâtiment neuf ou ancien ne peut obtenir de bail sans l’installation d’une Borne Citoyenne au préalable… Borne Citoyenne: + de sécurité pour de + de confort.”
Tout le monde le savait, à la Maison du Peuple de la Gare du Midi comme dans le reste des pays du mondes, les Bornes Citoyennes écoutait nos moindres mots, suivaient nos fait et gestes.
Le réveillon était aussi l’occasion de l’AG annuelle de la maison du peuple,
il était presque l’heure de se prendre dans les bras quand
qqune se rendit compte que la borne était éteinte.
Paralysée par cette information dont elle ne savait pas quoi faire, elle attendit que la borne se rallume pour en parler aux autres.
L’année suivante, curieux mais pas dupes, il se souviennent de verifier le voyant de la borne. Il est minuit, le voyant s’éteint. Pendant ce qui paraissait être les plus courtes 5 minutes de leurs vies, ils n’étaient plus sous le contrôle de ce dispositif. Plusieurs théories s’échafaudent, rayons cosmiques ? Soucis d’alimentation ? (les bornes sont reliées direct au réseau pourtant…), un bug software dans la programmation des satellites ?
Cela fait maintenant des années que la Maison du Peuple bénéfice de ces 5 minutes annuelles de liberté, c’est devenu un club élitiste dur d’accès. Personne ne sait vraiment si c’est une rumeur, un mythe, peut être même une stunt publicitaire ?
“Ca serait moins suspect de faire ça chez nos voisins belges ! Et en plus ils parlent déjà français !!” C’était à peu près les mots du jeune cadre de la DGSE qui avait eu cette idée de Honeypot.
Deuxième tirage
Ce tirage est sorti quasiment comme un synopsis : lors de sa lecture, les mots-clés on servi de transition.